Taille douce
:
C’est la taille de réduction qui préserve le plus votre arbre tout en essayant de répondre à votre besoin. Le volume de houppier supprimé est inférieur au tiers. Le nombre de bourgeons laissés sur l’arbre est tel que cette taille peut s’effectuer toute l’année même en période de végétation. Les coupes sont effectuées sur des branches de moins de 5 cm de diamètre. La cicatrisation est alors rapide. La silhouette de l’arbre est respectée. L’arbre aura un avenir durable.
Utilisation
: Pour contrôler de façon préventive le volume et la hauteur de l’arbre avant qu’il n’atteigne des proportions trop importantes au vues des contraintes l’entourant.
Afin d’embellir sa silhouette.
Période d’intervention
: Toute l’année excepté grand froids. Ne pas tailler de décembre à avril les essences dont l’écoulement de sève est important au printemps : noyer, bouleaux et érables.
Essences
: Tous les arbres.
Taille de réduction sur tire sève
:
La réduction du houppier est importante. Elle permet de diminuer la présence de l’arbre vis-à-vis des contraintes l’entourant. Des coupes allant jusqu’à 15 cm de diamètre peuvent être réalisées. Pour chaque coupe une petite branche, appelée tire sève est conservée. Les bourgeons présents sur cette branche vont ainsi dès les premiers jours du printemps attirer la sève et favoriser la cicatrisation. Entre 10 et 50 % des bourgeons sont conservés. En absorbant cette sève, ils vont également limiter l’apparition de rejets verticaux. La structure de l’arbre est alors préservée. L’arbre aura un avenir durable si les coupes sont réalisées en respectant l’angle et l’endroit le plus favorable pour la cicatrisation.
Utilisation
: Pour contrôler le volume et la hauteur de l’arbre dans le but de dégager de l’espace autour des contraintes l’entourant.
Afin d’apporter de la lumière dans les bâtiments voisins.
Pour réduire la prise au vent.
Période d’intervention
: Repos végétatif, de la chute des feuilles au mois de mars excepté les grands froids. Privilégier le début de l’automne pour les essences dont l’écoulement de sève est important au printemps : noyer, bouleaux et érables.
Essences
: Tous les feuillus.
Taille de réduction sur prolongement
:
Saule pleureur ayant subit une taille sur prolongement.
Aucun bourgeon n’est conservé. Les branches sont toutes raccourcies en laissant un prolongement de longueur variable (10 cm à 1 m) depuis les charpentières. Les bourgeons dormants présents dans chaque prolongement se réveilleront au printemps. Le volume de l’arbre est considérablement réduit. Sa structure est conservée. L’arbre aura un avenir durable si les coupes sont réalisées en respectant l’angle et l’endroit le plus favorable pour la cicatrisation.
Utilisation
: Pour réduire le volume et la hauteur de l’arbre dans le but de dégager de l’espace autour des contraintes l’entourant.
Afin d’apporter de la lumière dans les bâtiments voisins.
Période d’intervention
: Repos végétatif, de la chute des feuilles au mois de mars excepté grands froids.
Essences
: Privilégier les essences aux tires sèves fragiles, saules et peupliers.
Taille en têtard ou émondage
:
La totalité des branches voir les charpentières sont supprimées. Il ne reste que le tronc voir la base des charpentières. Une importante éclosion de bourgeons dormants situés à la base des enfourchements au printemps donnera des rejets verticaux vigoureux. La structure de l’arbre est modifiée. La réduction de l’arbre est sévère. Lorsque les branches qui doivent être coupées sont de diamètre trop important (supérieur à 20 cm) il vaut mieux envisager l’abattage. En effet l’arbre parviendra difficilement à cicatriser de telles coupes et à des chances de devenir creux. Il faut conduire les arbres dans ce mode de taille dès leur jeune âge et les entretenir ainsi tous les cinq à dix ans. Ils forment alors un renflement contenant beaucoup de bourgeons dormants à l’endroit où on les taille régulièrement, appelés tête de chat. Il est parfois trop tard pour certains arbres têtards de les retailler au même endroit qu’avant s’ils ont étés abandonnés depuis plusieurs décennies. On peut alors créer de nouvelles têtes de chat par de nouvelles coupes à mi hauteur de chaque charpentière.
Utilisation
: Pour entretenir un patrimoine de haies bocagères.
Période d’intervention
: A l’automne dès la chute des feuilles.
Essences
: Privilégier les essences à fortes régénérations comme les frênes, saules, tilleuls, platanes… Surtout pas pour les conifères !
Taille d’entretien sur tête de chat
:
Un arbre qui est taillé régulièrement au même endroit forme un renflement sur ses branches aux endroits de coupes appelé tête de chat. Cette zone contient une quantité importante de bourgeons dormants qui se réveilleront le printemps suivant pour former le nouveau feuillage de l’arbre. Cette taille permet de contenir le volume d’un arbre d’année en année afin qu’il ne prenne pas d’ampleur. Elle doit être régulière, tous les 2 à 5 ans et respecter la position des têtes de chat définie lors des premières tailles.
Utilisation
: Pour contenir le volume d’un arbre à proximité de bâtiments.
Période d’intervention
: Repos végétatif, de la chute des feuilles au mois de mars excepté grands froids.
Essences
: Tous les feuillus à forte régénération. Historiquement les tilleuls, les platanes et les marronniers sont gérés de cette manière...
Taille de sélection
:
Elle permet d’éclaircir un arbre tout en conservant sa forme et son volume. On supprime en priorité les branches en mauvais état, les branches qui se croisent afin d’obtenir la densité du houppier souhaitée. Les branches supprimées doivent être d’un diamètre raisonnable, leurs coupes effectuées correctement. L’arbre aura alors un avenir durable.
Utilisation
: Afin de permettre à la lumière de pénétrer et de traverser l’arbre, pour amener de la clarté aux alentours.
Pour dégager le tronc et rendre l’arbre plus majestueux d’un point de vue visuel.
Réduire la prise au vent.
Période d'intervention
: Toute l’année excepté les grands froids.
Essences
: Tous les arbres.
Taille sanitaire
:
Toutes les branches mortes, présentant des anomalies de croissances, des blessures importantes sont retirées. Un bourrelet de cicatrisation peut alors se développer à la place du bois mort. L’arbre ne s’en portera que mieux. Attention tout de même de ne pas faire de taille sanitaire régulière sur un ensemble important d’arbre. L’équilibre écologique de la faune liée au bois mort risque d’être perturbée et entraînera ensuite des dysfonctionnements dans l’ensemble du patrimoine arboré. Il est alors conseillé de sauvegarder quelques sujets des essences les plus communes sans taille sanitaire.
Utilisation
: Diminution du risque de chute de branche.Embellissement de l’arbre.
Période d'intervention
: Toute l’année.
Essences
: Tous les arbres.